Martins Licis, c’est le cerveau du Strongman. Un athlète qui conjugue puissance titanesque, technique chirurgicale et humour décalé. Derrière ses 150 kg et son titre de World’s Strongest Man 2019, il y a un mec à part. Un gars qui préfère s’entraîner en short de sumo au Japon plutôt que de bombarder du squat sans réfléchir. Si tu penses que le Strongman, c’est juste soulever lourd et grogner, laisse-moi te présenter « The Dragon ».
🔥 Un palmarès qui impose le respect
Martins a gagné presque tout ce qu’il y avait à gagner.
Il est l’un des rares à avoir remporté à la fois le World’s Strongest Man (2019), l’Arnold Strongman Classic (2022) et le Rogue Invitational (2021). Trois titres majeurs qui le placent dans le cercle très fermé des géants de ce sport, aux côtés de légendes comme Brian Shaw, Hafthor Björnsson ou encore Zydrunas Savickas.
Mais ce qui impressionne chez lui, ce n’est pas seulement les trophées. C’est sa capacité à performer dans tous les domaines : grip, explosivité, endurance, technique, force pure.
Il ne survole pas les compétitions sur un ou deux mouvements. Il construit sa victoire sur la constance et l’adaptabilité. Et ça, c’est une marque des plus grands.
🧠 Un cerveau de tacticien, un cœur de guerrier
Martins n’est pas un bourrin. Il a compris que pour durer dans ce sport, il fallait s’entraîner avec stratégie. Après une période de blessures et de doutes post-2022, il a complètement revu son approche. Fini les barres à 400kg quatre fois par semaine.
Désormais, il ne s’autorise qu’une séance lourde par mois. Tout le reste ? De la technique, du travail de position, du conditioning… et même du Jiu-Jitsu brésilien.
Oui, tu as bien lu. Martins a intégré le Jiu-Jitsu dans sa préparation. Et ça a changé sa vie. Meilleure mobilité, meilleure proprioception, meilleure récupération.
À 34 ans, il dit n’avoir jamais été aussi “fonctionnel” que maintenant. Et franchement, voir un mec de 150 plombes te parler de placement d’omoplates et de respiration diaphragmatique… ça force le respect.
💪 Des records qui parlent d’eux-mêmes
Côté chiffres, Martins envoie du très, très lourd.
Voici quelques-unes de ses perfs les plus dingues :
- Deadlift (Elephant Bar) : 440 kg (Arnold 2019)
- Squat (Double T) : 433,5 kg (2022 Arnold)
- Steinborn squat (record du monde) : 256,5 kg
- Log Press : 200 kg
- Cyr Dumbbell : 124 kg
- Conan’s Wheel of Pain : 20 000 lbs sur 36,5 mètres (record du monde)
- Husafell Stone : 186 kg sur 57 mètres
- Inver Stones : record du monde de chargement (5 pierres de 125 à 191 kg en 23,5 secondes)
Mais plus que les records, c’est sa capacité à encaisser et performer sur des formats intenses, longs et exigeants qui fait de lui un athlète à part.
🗿 Le respect des traditions et la curiosité comme moteur
Avec sa série YouTube « Strength Unknown », Martins explore les traditions de la force à travers le monde : Sumo au Japon, port de pierres au Pays Basque, levées rituelles en Chine, ou encore au Burkina Faso rendre visite à Iron Biby…
Ce projet, il le mène avec son pote Rór, et ça respire la passion.

Iron Biby et Martin Licis.
Il ne se contente pas de « faire du Strongman », il veut comprendre les racines de la force. Il apprend, il teste, il partage. Et souvent, il remet en question ses propres techniques. Un champion qui garde l’humilité d’un élève, c’est rare.
🔥 Une préparation millimétrée
À l’approche des compétitions comme l’Arnold ou le World’s Strongest Man, Martins peaufine chaque détail. Il ne laisse rien au hasard : entraînement, nutrition, sommeil, récupération. Il adapte ses cycles en fonction de son état physique réel, et pas de ce qui est écrit sur un tableur.
Et malgré ses douleurs chroniques à l’épaule (labrum déchiré, os flottants, arthrose), il continue de performer au plus haut niveau.
Comment ? En ajustant ses techniques, en se réinventant. Par exemple, il ne peut plus faire de split jerk ? Il bosse son push press. Il ne peut pas squatter lourd toutes les semaines ? Il fait du cardio, du port de charge, du Jiu-Jitsu. C’est ça, la longévité version Licis.
🥇 Et maintenant ?
Martins vise encore les sommets. Il veut revenir sur le podium du World’s Strongest Man. Mais il a aussi un œil sur d’autres horizons : faire des compétitions de grappling, créer du contenu éducatif, et surtout… inspirer les générations futures. Dans un monde de like et de hype, il mise sur le fond, sur l’intelligence, sur l’exploration.
Pour moi, Martins Licis, c’est le Strongman du XXIe siècle. Fort comme un ours, précis comme un horloger, curieux comme un explorateur. Si tu cherches un modèle à suivre, pas juste pour soulever lourd mais pour progresser intelligemment, c’est lui qu’il faut regarder. Aussi bien sur Insta que sur YouTube.